mercredi 25 mars 2020

Il fut un temps où je bloguais. C’est peut-être le moment de revenir. A dire vrai je préfère lire les autres, rencontrer de nouveaux textes et les personnes qui se cachent ou non derrière leurs pages.

Parler de soi directement est plutôt gênant. Néanmoins évoquer des lectures, des rencontres, des coups de coeur enrichit l’esprit, aide à clarifier sa pensée. Et comme ce genre de publication passe inaperçue cela devient un exercice plaisant.

Ainsi je peux passer d’un conte pour enfant à la critique d’un essai, d’un souvenir de voyage à la rédaction de quelque poème, du coup de gueule politique à une recette de cuisine. Personne ne peut s’en offusquer. Chacun est libre d’entrer dans ma caverne.

La critique est acceptée. Positive ou négative. Elle donne de nouveaux sujets de réflexion.

Si je blogue, c’est par plaisir. Celui de l’écriture. Et si je blogue rarement j’écris néanmoins quotidiennement.

Bécassine est toujours ma cousine. Elle m’accompagne depuis l’enfance, il y a au moins soixante-dix ans... Techniquement c’est un petit personnage que je glisse dans mon sac de voyage. Elle et moi sommes venues de Bulgarie la semaine dernière pour nous poser à Londres où le Coronavirus nous assigne à résidence jusqu’au moment où nous pourrons regagner nos pénates dans les Landes. Entre temps nous ferons connaissance avec mon septième petit enfant. Début mai.

Comme d’habitude, je lis. Zadie Smith : White Teeth.  Et Jane Gardam : Old Filth.

Je ne peux rien en dire car je commence.

Demain est un autre jour.

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